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UNE FEMME ORDINAIRE

Un film de EVA MAGNI

Synopsis :
Agathe CALI, jeune femme de trente ans, déjà accablée par le sort, puisqu’en deuil de sa mère Camille va être violée à la fois par son mari Diclux CALI et par son père Teitano ANTIMOS, ce qui va provoquer le suicide de ce dernier.

BANDE ANNONCE

  DOSSIER DE PRESSE

                                                             Une femme ordinaire film Ecrit et Réalisé par EVA MAGNI


 

EVA MAGNI est l’auteur du court métrage intitulé "une femme ordinaire "dans un monde où l’enfer croise journellement le paradis et où les hommes semblent destinés à la mésentente et à la discorde; une femme ordinaire traite du problème de l’incommunicabilité entre des êtres ordinaires voire tels que nous sommes. Cette incommunicabilité débouche, quoique l’auteur soit optimiste, sur un drame digne des tragédies antiques.

 

Un petit résumé du court-métrage :

Agathe CALI, jeune femme de trente ans, déjà accablée par le sort, puisqu’en deuil de sa mère Camille va être violée à la fois par son mari Diclux CALI et par son père Teitano ANTIMOS, ce qui va provoquer le suicide de ce dernier et pousser Agathe à la libération automatique, fatale, c’est-à-dire la mort de Diclux.

Rien autour de ce trio infernal ne pourra empêcher ce dénouement tragique et horrible.


 

Présentation du sujet : l’irréversibilité

Dans la vision personnelle de l’auteur, l’humanité, quoiqu’il y paraisse est vouée à la lumière. Ce qui pose problème pour l’auteur, c’est que l’être humain n’ira pas vers cette lumière de sa propre volonté.

L’homme actuel est plongé dans les ténèbres, la douleur la souffrance, et va vers la catastrophe. Pourtant son éternité originelle fait que la lumière existe encore et toujours en lui, à l’intérieur de lui.

Ce qui précipite vers la chute, c’est sa manie de penser à court terme.

Dans ce drame, les protagonistes ont le libre-arbitre, mais, il y a un mais, font beaucoup plus parler leur part de ténèbres.

L’auteur dans cette conversation insiste sur la totale impatience de ses personnages et l’incroyable négation de leur moi profond.

A aucun moment, les trois personnages centraux n’échappent à leur destin, tout en étant des lumières précises capables de participer à l’évolution de l’être et l’avancée de l’humanité.


 

Pourquoi le choix de ce titre

Dans un monde où la femme est dite libérée socialement, intellectuellement et financièrement ; on retrouve en France aussi bien qu’à l’étranger la faiblesse physique, la fragilité naturelle de la femme qui s’accompagne de drames parfois plus cruels, de la parole et du geste. La femme reste sans défense à l’extérieur. Certes, la condition féminine n’est pas égale à la condition masculine ! loin de là !

En fait, une femme ordinaire dénonce d’une part, une pseudo communication qui n’existe pas en réalité entre les personnages, d’autre part, insiste sur le fait que derrière les ténèbres et le malheur ou le

manichéisme classique du bien et du mal transparaît, surgit une autre dimension, presque ternaire, qui révèle la lumière intérieure, invisible et continue de chaque personnage central.

Citons en exemple, la permanente présence de Camille, récemment disparue, qui perdure à travers sa dévotion à la musique. Ainsi on trouvera l’essentiel dans tout ce qu’il y a d’ordinaire.


 

Le trio central : deux hommes et une femme DICLUX TEITANO, AGATHE

Diclux dont le nom est l’abréviation de la phrase latine : "dic me ecce lucem veram » que l’histoire fait prononcer par Lucifer à Jésus signifiant « dis que c’est moi la véritable lumière ’, est le personnage double par excellence.

Certes il a des cotés positifs. En effet, alentour, il sait se faire aimer et aide ses amis. Il est capable de bonhomie de bonté, d’écoute des autres. Il sait ménager les apparences.

 

Diclux va se vautrer dans ses choix ténébreux. Lucifer a tous les pouvoirs en lui. Au lieu de s’élever, il tombe. Il paraît tout avoir par des formules simples : aimer sa femme et lui faire l’amour. Au contraire il la viole, a-t-il seulement appris à partager ! obtenir de son beau père tranquillement la succession, au contraire il se met à le manipuler bassement, sans aucune moralité, vers l’irréversible.

Autre caractéristique intéressante chez Diclux, qui confirme si besoin était sa dualité : la passion des œufs de collection en pierre. L’œuf, naturellement symbolise la fertilité, la création, le germe de la vie. Pour Diclux, l’œuf lui permet de réinventer ses racines, ses gênes ..... Au plan alchimique, l’œuf cosmique se rapproche du foyer de l’univers dénommé l’Athanor dans lequel on change le plomb en or.

Ainsi Diclux à la fois Dieu et diable sera tué par sa propre création. A la fois créateur et création, il disparaît enseveli dans ses propres ténèbres...

 

Teitano

C’est le deuxième homme, de ce drame. Père d’Agathe, âgé d’une soixantaine d’années, Teitano dont le nom symbolise le gigantisme est lui aussi placé sous la dimension diabolique et négative, près du chiffre 666, de la bête. Teitano malgré sa force va vers l’horreur et se suicide comme dans les tragédies grecques. Rappelons que son nom de famille est Antimos, signifiant honneur contraire »

Ce personnage paradoxal est surtout l’image de désespoir et du silence qui ne cesse de prévaloir ente les êtres incapables de communiquer.

 

Agathe

Héroïne centrale de ce court-métrage, Agathe CALI est une femme actuelle d’une trentaine d’années, cultivée ouverte à beaucoup de choses, musicienne. Sa mère, Camille était concertiste. Elle a donc elle, une formation classique traditionnelle, une éducation dans le sens du mouvement contemporain . quoi que frêle elle est au début du court-métrage, bien présente. Petit à petit, sa personnalité s’émousse et bascule, pensant par exemple, à l’épisode des partitions de Camille : alors même qu’Agathe, tombée dans le piège de la soumission permanente, quand Diclux lui enlève les partitions de sa mère, il lui enlève sa culture, sa liberté et touche le noyau caché intime de sa vie. C’est le déclic, le catalyseur du drame !

Elle réagit très vite, sans réfléchir, presque automatiquement en silence. Elle n’accepte plus ce silence et ce sacrifice. Tuant Diclux avec les œufs de collection qui sont sa seule propriété, elle exorcise sa douleur et se libère ! enfin ! Notre personnage rejoint par là même, les héroïnes des tragédies antiques. (Voir Phèdre, Antigone).


 

III INCOMMUNICABILITÉ A TRAVERS TOUS LES PERSONNAGES

Alors même que les trois personnages centraux vont s’anéantir et basculer vers le néant, sans presque une parole de libération où du moins très peu (Teitano demande pardon à Agathe) les seconds rôles vont rester dans le doute comme Juliette la voisine et Marc et dans l’impossibilité d’agir. Ils ne communiqueront pas ou très mal avec Agathe. Une femme ordinaire est donc bien la surenchère de la communication dans un monde ou il n’y en a pas.

A mi chemin entre fin de partie » de Beckett et pas de printemps de Marnie de Hitchcock dont l’auteur est friande, une femme ordinaire » nous plonge dans un drame antique encré dans les temps modernes et les problèmes qui s’y relient.

Les trois héros principaux traversent la vitre du XXIe siècle pour venir se briser dans une problématique éternelle : la valeur de chaque vie humaine.

 

l’auteur : EVA MAGNI 

 l’auteur du court-métrage ‘ UNE FEMME ORDINAIRE » est française de nationalité d’origine florentine, vivant à Marseille. Pourquoi « une femme ordinaire » ? parce que notre auteur scénariste est frappée par le problème permanent de faux échanges entre les êtres et donc du déni de l’être humain face à son semblable. L’objectif de EVA MAGNI est non seulement de dénoncer la vie réelle des femmes au XXI° siècle mais aussi de provoquer la réaction du spectateur voire le gêner.

 

Une question à l’auteur :

quels sont vos maîtres à penser en matière de cinéma ? ou du moins les catalyseurs de votre désir de faire du cinéma,

Cassavetes et Hitchcock, Après se greffent par goût aussi bien Almodovar, Jean jacques Annaud que David Lynch

 

Pouvez-vous nous expliquer pour ce choix et que vous apportent ces auteurs

 

Ils ont en commun leur façon simple de tourner, de rendre l’image belle et simple au spectateur alors que leurs histoires sont toujours profondes avec des personnages dont la psychologie est dense. En ce qui concerne JJ Annaud sa simplicité devient sublime. Il met la barre très haut, les difficultés et de tournage et de l’histoire à filmer sont toujours très élevées mais ce qui est sublime c’est qu’il rend tout très simple. On est toujours à côté de lui.

Voilà en quelques mots l’expression du goût de notre auteur pour ces cinéastes.

 

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